Description
« attroupement »
Lavis d’encre de Chine par Roger-Edgar Gillet
Il existe également d’autres œuvres sur papier similaires répertoriées à cette période; 1980.
Beau travail à l’encre de chine, on sent la présence de cette foule qui grouille et se presse jusqu’à former finalement un attroupement.
Bel encadrement. Signé en bas à droite au stylo. Œuvre seule: 60 x 85 cm
Possibilité de certificat par le fond Roger-Edgar Gillet
Roger Edgar Gillet
Au commencement, il a été élève à l’école Boule puis ensuite à l’École nationale Supérieure des Arts Décoratifs.
Ensuite, il travaille comme décorateur mais abandonne finalement cette activité dès 1953.
Dans les années 50 il fait partie de « l’abstraction lyrique » et est présenté et défendu par Michel Tapié et Charles Estienne.
Après la Galerie de France il expose ensuite à la Galerie Ariel de Jean Pollak et évolue vers ce que certains nomment « nouvelle figuration » ou « figuration expressive » ou encore « figuration autre ». Gillet lui, dit qu’il a essentiellement « tyrannisé le portrait ». En réalité, il a aussi abordé d’autres sujets par la suite: villes, natures mortes, tempêtes. (extrait du site de l’artiste). Il est né à Paris en 1924 (décédé en 2004).
Roger Edgar Gillet est un des acteurs de l’art contemporain de son époque, en France et dans le monde entier. On retrouve ses tableaux dans de nombreuses collections. Il est également présent sur le marché de l’art et dans plusieurs galeries d’art contemporain.
Exposition à la Maison des Princes, Pérouges
« Abstrait renouant avec une figuration expressionniste, Roger-Edgar Gillet crée une humanité enracinée dans une lisibilité allusive, aux sonorités puissantes et sourdes de noirs, rouges, terre de Sienne qui s’éclairent de blancs et d’ocre. Interprète d’un « art autre » pour Michel Tapié, il met son énergie au service d’une peinture véhémente. Ses premières toiles sont promises à de futures métamorphoses. Hiératiques, prises entre la forme et l’émotion, elles expriment une beauté éclatante de contrastes épais noir-blanc-rouge mus en des camaïeux assourdis : La Chouette (1951). A la fin des années 1950, le geste réactive des créatures arrachées du limon comme Le Tiers monde (1966). Une humanité déchue, prise entre extase et compassion, remonte de sa mémoire. La peinture des chairs reflète les conflits propres à la nature humaine : La Piscine (1970).
En prophète, l’artiste transcrit un univers digne des plus sombres visions de Goya. Son bestiaire n’est rien moins qu’un miroir. Ses portraits d’apôtres renvoient à des monstres nimbés d’une beauté impulsive habités de vibrations convulsives tapies dans notre inconscient. Installé sur les bords de Rance, près de Saint-Malo, la mer lui inspire des tempêtes ; sorte de faux calme sur l’estuaire. »
Lydia Harambourg : texte paru dans la gazette de Drouot du 11 juillet 2014 à l’occasion de l’exposition à la Maison des Princes, Pérouges.
Certificat d’authenticité du fond R.E Gillet
Le Certificat de cette œuvre établi par » Marion Gillet Guigon « sera remis à l’acquéreur , sur demande et contre un paiement de 100€