« Les mains jointes » par Jean Paul Proix 1962

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UGS : "Les mains jointes" par Jean Paul Proix 1962 Catégorie :

Description

« Les mains jointes » par Jean Paul Proix 1962

Huile sur toile, signée et datée sur devant , côté gauche. Le geste et la couleur

Période non figurative de l’artiste.

Extrait de son site personnel:

« Je fais partie d’une génération qui eut pour phares Picasso,
Matisse, Kandinsky, Klee et Fernand Léger dont je fus l’élève.

Une génération surtout préoccupée par la forme, l’écriture, le signe
et assez peu par le sujet. Le rôle de témoin de son temps nous semblait réservé à la photographie. Et pour cette raison, je me suis progressivement
orienté, à partir de 1956 vers la  » non figuration  » avec des préoccupations
plus ou moins proches du groupe  » Cobra  », et cela jusqu’en 1969. Cependant l’absence de référence à la réalité aboutissant parfois
à l’esthétisme, j’eus le sentiment de refaire souvent le même tableau
et envie d’autre chose. Par réaction, je choisis l’hyperréalisme pour une assez longue durée (période émaillée cependant par quelques crises d’abstraction)
et depuis 2004, j’ai éprouvé le besoin de m’orienter vers une autre forme d’expression, où l’inconscient, le geste et la couleur se libérant de la représentation objective, ma démarche devient plus ludique et les surprises quasi quotidiennes. »

Jean Paul Proix , peintre né en 1926 à Chamalières

Jean-Paul Proix peint comme il respire, tranquillement, sereinement, voluptueusement. Il aime la vie, les femmes, le monde,
et cela se sent. Il aime la peinture et cela se voit. On est frappé d’abord par les sujets, par leur diversité (ces nus coquins, ces natures mortes millimétrées, ces paysages
à la fois évidents et mystérieux, comme entre réalisme et onirisme…) puis davantage par l’unité de l’œuvre et du regard. Simplicité des formes, matité des couleurs, économie du dessin et des volumes. Quelle force pourtant, quelle présence, quel raffinement! La matière est plane, presque dépouillée, et d’autant plus suggestive
peut-être. On reconnaît l’ancien élève de Léger, mais aussi celui qui est passé par l’abstraction, pour en sortir : le vocabulaire des formes redevient avec lui signifiant, mais sans bavardage, sans anecdote, avec quelque chose d’à la fois monumental et très simple, qui en fait la poésie et la singularité. ©André Comte-Sponville 2002

Lien vers son site

Jean-Paul Proix , artiste peintre(1926-2022)

29 Décembre 2022

Jean-Paul Proix s’est éteint dans sa 97e année le 27 décembre 2022. La peinture était toute sa vie, mais c’est bien plus qu’un peintre qui nous quitte. C’est un ami, un sage épicurien avec lequel nous avons partagé tant de bons moments de complicité pendant plus de dix ans.

Quand Jean-Paul Proix devient l’élève de Fernand Léger, en 1950, il a déjà assimilé les enseignements de deux Écoles des Beaux-Arts (dont celle de Paris) et commencé à se professionnaliser. Et c’est jusqu’à sa dernière année qu’il a continué à peindre comme il respirait : « tranquillement, sereinement, voluptueusement », selon le mot du philosophe André Comte-Sponville, son ami et admirateur de longue date.

L’abstraction aura sans doute été la grande affaire de sa vie de peintre. Bien sûr, on connaît aussi de Jean-Paul Proix les paysages, les natures mortes et les autres sujets figuratifs – pour ne pas dire hyperréalistes – qui ont séduit les collectionneurs depuis les années 1980. Mais avant cela, il avait fait partie de l’avant-garde des années 1960, période pendant laquelle il avait développé un style abstrait puissamment expressionniste et gestuel.

©artfontainebleau

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Informations complémentaires

Poids3.5 kg
Dimensions50 × 2 × 91 cm
"Les mains jointes" par Jean Paul Proix 1962

"Les mains jointes" par Jean Paul Proix 1962

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