Description
« Les ménines » interprétation libre par Claude Volkenstein.
Huile sur toile 55 x 66 x 2 cm. Ce chef d’œuvre de Vélasquez exposé au Prado à Madrid est souvent copié par des artistes, célèbres ou non. Lien vers quelques exemples d’interprétations par des artistes célèbres: « Madrid pour vous »
Volkenstein a pris soin de ne pas se représenter sur la toile comme dans l’originale et de ne pas signer bien entendu.
Mettez un peu d’Espagne dans votre salon. Visitez le Musée du Prado.
Les Ménines. ©histoire-et-civilisations.com
« En 1656, Diego Vélasquez achève la gigantesque toile de 3,18 m de haut sur 2,76 m de large que nous connaissons désormais sous le titre Les Ménines.
Le peintre l’a probablement commencée à l’automne 1655, la corrélation des ombres et de la lumière pénétrant par les fenêtres suggérant cette période de l’année. Vélasquez n’a pas signé le tableau. Une pratique habituelle de sa part, mais dans ce cas précis une signature aurait été inutile.
Les dimensions grandeur nature, la présence de l’autoportrait du peintre, le fait que ce tableau était destiné au « bureau » d’été privé du roi situé au fond du sous-sol de l’ancien Alcazar, où seul Philippe IV pouvait le contempler. Sa facture, des portraits dépeints avec un coup de pinceau enlevé, font des Ménines un tableau exceptionnel. Ce ne pouvait qu’être que l’œuvre du peintre de cour du roi d’Espagne.
Or, l’œuvre constitue une sorte de tableau « secret » qui aurait même pu faire scandale. En effet personne ne parle des Ménines avant 1696. Cependant, Félix da Costa, un Portugais qui a vu le tableau vers 1662, le décrit et le critique dans son Antiguidade da arte da pintura.
Pour lui, il est « plus un autoportrait de Vélasquez qu’un portrait de l’impératrice [l’infante Marguerite] « .
« Les ménines » interprétation libre par Claude Volkenstein
