Description
« Sophie et sa poupée » par André Cottavoz.
Sophie, la nièce de l’artiste, était son modèle enfant favoris.
Lithographie datée 65 et signée. Épreuve d’artiste. (EA)
L’œuvre est expédiée à plat dans un container en polystyrène extrudé.
Né en 1922 à Saint-Marcellin, dans l’Isère, André Cottavoz fait ses études à l’École des beaux-arts de Lyon en 1939. Il est le fondateur avec d’autres peintres Lyonnais du « sanzisme »
Avec Philibert Charrin, Cottavoz décide en 1948 de rassembler un groupe d’artistes pour exposer au lycée Ampère.
Philibert Charrin invente le terme « Sanziste ». Face au cubisme, au surréalisme, au pointillisme…, mouvements artistiques en « isme »; ne voulant se rattacher à aucun de ces groupes : « Nous, on a dit – dit Charrin – nous serons sans isme »
sanzisme \sɑ̃.zism\ masculin
- (Peinture) Mouvement artistique né à Lyon se définissant comme contre tous les courants artistiques en -isme.
- Il complète un ensemble d’une vingtaine d’œuvres, dont quatre monumentales, commandées par le conseil général du Rhône, toutes peintes par Jean Fusaro (né en 1925), cofondateur du sanzisme en 1948 avec André Cottavoz et Jacques Truphémus.
Comme pour la plupart des jeunes artistes, il leur faut survivre avant de pouvoir vivre de leur art. En attendant, avec son ami Charrin, Cottavoz rénove des appartements. Après deux années d’exposition à la Chapelle du lycée Ampère, Cottavoz et ses amis montent à Paris. Pour rompre avec le provincialisme qui a étouffé le talent de leurs maîtres : Laplace, Didier, Chartres…, ils sont de tous les Salons, participent aux concours, essayent par tous les moyens de se faire connaître.
Cottavoz est introduit dans le milieu russe de la capitale, il tisse une amitié profonde avec les artistes, notamment avec les peintres André Lanskoy et Jean Pougny pour lesquels il a une profonde admiration.La réussite arrive enfin en 1953 avec le prix Féneon qui lance véritablement la carrière de l’artiste.
